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Auschwitz

Auschwitz à été le plus grand camp élaboré par les Nazis.

C’était un immense espace constitué de deux, puis trois camps principaux et de multiples "annexes". Par la suite, un camp d'extermination fut installé au sein du deuxième camp principal. Auschwitz se situait à environ 60 km à l'ouest de Cracovie, près de la frontière germano-polonaise dans une zone annexée à l'Allemagne en 1939. Trois grands camps complexes y ont vu le jour : Auschwitz I, Auschwitz II (Birkenau) et Auschwitz III (Monowitz).

 

La conférence de Wansee et la "Solution finale"

Le 20 janvier 1942, une réunion fut organisée par Reinhard Heydrich, adjoint d'Heinrich Himmler.

Cette réunion n'était pas la première de ce type, la "Solution finale" était le nom de code nazi pour la destruction délibérée, programmée, des Juifs d'Europe.

La Conférence de Wansee détermina la façon dont la solution du "problème juif" selon Hitler, par des assassinats de masse, serait transmise aux ministères et fonctionnaires concernés.

Au moment de la conférence de Wannsee, au moins 50 000 Juifs avaient déjà été assassinés en Europe orientale ou dans les Balkans par les «Einsatzgruppen».


Depuis l’année précédente, des chambres à gaz, utilisant le gaz Zyklon B, étaient en service à Auschwitz.



Heydrich y annonça que la « Solution finale » s'appliquerait à tous les Juifs d'Europe, et précisa qu'elle concernerait environ 11 millions de Juifs.  « Sous bonne surveillance, les Juifs devraient être (...) transportés à l'Est (...) et affectés à un travail approprié (...). Les Juifs valides, séparés selon leur sexe, seront emmenés dans ces régions pour y travailler à la construction de routes, et la plupart d'entre eux seront éliminés naturellement. Il faudra traiter les survivants convenablement ».

Le compte rendu de la réunion fut rédigé en trente exemplaires. L'un d'entre eux fut retrouvé après la guerre au ministère des Affaires étrangères. La conférence de Wannsee reste le symbole du caractère bureaucratique de la Shoah.



fbc

Déportations vers Auschwitz

Depuis l'été 1942 et jusqu'à la fin de l'été 1944, des trains transportant des Juifs venant de tous les pays d'Europe arrivaient à Auschwitz-Birkenau pratiquement chaque jour.


En mai 1944, la plus grande vague de déportations vers Auschwitz commença. En juillet 1944, on compta près de 440 000 Juifs hongrois déportés à Auschwitz-Birkenau. Ils étaient envoyés, par les SS, directement dans les chambres à gaz, sans aucune sélection.  Alors qu’en règle générale, les nouveaux arrivants subissaient une sélection.


On parle alors de génocide avec au moins 1,1 millions de Juifs tués à Auschwitz, entre 70 000 et 75 000 Polonais, 21 000 Tsiganes et environ 15 000 prisonniers de guerre soviétiques.

Auschwitz-Birkenau a compté jusqu'à 100 000 prisonniers.
Les opérations de gazage, quant à elles, continuèrent jusqu'en novembre 1944.

En janvier 1945, les SS décidèrent de détruire les installations de gazage restantes, puisque que l'armée soviétique se rapprochait.

Dans le pavillon français. Une jeune nancéienne déportée.
Jcdr. 2013

Auschwitz I

Birkenau - Auschwitz II

 

La construction d'Auschwitz II, plus connue sous le nom d’Auschwitz-Birkenau, commença au courant d’Octobre 1941. Ce camp fut celui qui compta le plus grand nombre de prisonniers.
Divisé en sections séparées par des clôtures de fil de fer barbelé ou électrifié et s’étendant sur 175 ha, on y entassait les femmes, les hommes, les Tsiganes et les familles déportées depuis le ghetto de Terezin.


Le camp d'Auschwitz-Birkenau joua un rôle central dans le plan allemand d'extermination des Juifs d'Europe.

Quatre fours crématoires de grandes dimensions furent construits après les tests élaborés avec le Zylon B. Chaque espace possédait 3 parties : une zone de déshabillage, puis le passage dans la grande chambre à gaz, et ensuite les fours crématoires. Les opérations de gazage à Auschwitz-Birkenau se sont poursuivies jusqu'en novembre 1944.



Nadège Lehair, Léo Haas, Alexis Oudard, Clément Piquard
 

Le camp principal appelé Auschwitz I, fut le premier utilisé (sur le site d'une ancienne caserne autrichienne du XIXè s.). Les premiers prisonniers, déportés du camp de concentration de Sachsenhausen en Allemagne, furent  des prisonniers de droit commun allemands, ainsi que des prisonniers politiques polonais de Tarnow.



Au Bloc 10, des médecins SS se livrèrent à des expériences médicales. Selon eux, ils élaboraient des recherches pseudo-scientifiques sur des bébés, des jumeaux et des nains, mais aussi des stérilisations forcées, des castrations, et des expériences d'hypothermie sur des adultes.


Le "Mur Noir", situé  entre le four crématoire et le baraquement des expériences a servi aux gardes SS pour exécuter plus de 20 000 détenus.


En septembre 1941, à Auschwitz I, les SS testèrent pour la première fois le gaz Zyklon B comme instrument de meurtre de masse.

Auschwitz I est surtout réputé comme étant un camp de concentration, mais il ne faut pas oublier qu’une chambre à gaz et un four crématoire y ont été improvisés. Par la suite, fut construit dans le bâtiment du crématoire une seconde chambre à gaz plus grande et à usage permanente.



Marion Duquesnoy, Margot Léonardi, Morgane Zimmermann-Mouzin, Laura Lucchi

Jcdr.2013

Monowice - Auschwitz III

Auschwitz III, appelé aussi Buna ou Monowitz, fut créé en 1941. Situé à 14 kilomètres de Birkenau il servait à fournir des travailleurs à l'usine de caoutchouc synthétique de Buna. Le travail forcé y était appliqué. I.G. Farben y installa alors son usine afin de profiter de la main-d’œuvre présente. Ce groupe a investi plus de 700 millions de Reichsmarks à Auschwitz III.
Ainsi, les prisonniers étant sélectionnés pour le travail forcé étaient enregistrés, puis des numéros d'identification leur ont été tatoués sur le bras. Ils étaient par la suite  obligés au travail forcé dans l'un des nombreux camps présents. 405 000 prisonniers ont été  enregistrés durant la période de ce génocide.



Marion Duquesnoy, Margot Léonardi, Morgane Zimmermann-Mouzin, Laura Lucchi

IG-FarbenwerkeAuschwitz

Source : Bundesarchiv

Anne Franck

Son nom est généralement associé aux centaines de milliers d'enfants juifs exterminés dans les camps nazis.



































 

 



Anne Frank naît en 1929 en Allemagne, dans une famille juive qui quitte le pays dès l’arrivée au pouvoir d’Hitler, en 1933. Elle mène une enfance normale à Amsterdam, au Pays-Bas, montrant déjà un goût certain pour la lecture et l’écriture. En 1940, les nazis envahissent et occupent la Hollande. Le climat de répression et d’antisémitisme n’empêchent pas la jeune Anne Frank de poursuivre ses études dans une école juive. Lorsque sa famille est convoquée, en 1942, par le bureau central de l’immigration juive pour être déportée dans un camp de travail, Anne Frank et ses proches se cachent dans l’annexe (vue de l'immeuble), des pièces secrètes installées dans les bureaux de collègues d’Otto Frank, le père d’Anne.



Aidés par des employés de confiance, les Frank vont y passer plus de deux ans. Le 4 août 1944, la police nazie découvre la cachette, à cause d’un informateur encore inconnu. Les Frank sont arrêtés, leurs biens confisqués, à l’exception d’un petit journal retrouvé par les amis des Frank et conservé dans l’espoir qu’il puisse un jour le leur rendre.



Ce journal, c’est le fameux journal d’Anne Frank. Un journal intime où la jeune fille s’adresse à Kitty, une amie imaginaire, à qui elle fait part de son quotidien dans l’annexe. Anne écrit pour elle-même, pour coucher sur le papier ses angoisses, ses craintes, son vécu de la guerre et de cette situation de réclusion tellement oppressante. Mais, à la lecture de son témoignage, on se rend vite compte qu’Anne est avant tout une adolescente comme les autres, avec ses désirs, ses émois, et ses aspirations. Son journal nous livre un aperçu de la transformation qui s’opère chez l’enfant qui devient adolescent, et cette force a contribué à en faire une œuvre universelle.

Anne Frank est déportée à Auschwitz avec sa famille, puis à Bergen-Belsen. En mars 1945, alors que le camp est sur le point d’être libéré par les troupes britanniques, une épidémie de Typhus se propage dans le camp, et Anne Frank n’y réchappe pas. 



Andréa Maire, Alison Gunzlé et Laëtitia Eberhardt.



 



A lire :


Le journal d'Anne Franck paru aux éditions Calman-Levy en 1950. Diverses éditions poches sont désormais disponibles.

En 65 ans, 25 millions d'exemplaires du Journal d'Anne Frank ont été vendus, ce qui en fait l'un des  livres les plus vendus au monde.
Il existe aussi plusieurs pièces de théâtre et une filmographie créées à partir du journal.



Lien avec le site officiel de la maison d'Anne Franck.
 

Copyright Anne Frank House
Photographer Cris Toala Olivares
2010

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