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Cracovie

Les cimetières juifs de Cracovie

Aujourd’hui, il y a à Cracovie deux cimetière juifs : le vieux cimetière Remuh et le nouveau cimetière. Ils ont existé jusqu’à la seconde guerre mondiale, puis ont été détruits pour construire à leur place le camp de Kraków-Płaszów. Quelques vestiges sont encore visibles.

Le nouveau cimetière juif, reconstitué en 1950, est aujourd’hui l’unique cimetière juif encore en activité.


Le camp était d'abord un camp de travail c’est-à-dire de la main-d'œuvre fournies aux usines d'armement. Le taux de mortalité y était extrêmement élevé car la maladie du typhus en emporta plus d’un, mais aussi la faim ou tout simplement l’exécution.

Durant 1943 et 1944 c’est Amon Göth qui dirigea le camp et y fit régner la cruauté et la peur. Environ 50 000 personnes au total seraient passées par Płaszów, et qu'il y eut au minimum 9 000 morts ;
Il existe un certain nombre de photographies de Płaszów, prises par des SS mais aussi par le commandant du camp. Certaines peuvent être consultées dans les archives de Yad Vashem.


Ce camp de travail est aussi connu pour sa « Voie Royale » qui est le chemin qui mené à la villa où tous les Juifs travaillaient. Elle était faite de pierres tombales d'un cimetière qui fut rasé pour laisser place à des futurs bâtiments. Les travailleurs ont construit la Voie Royale avec toutes les pierres tombales de l'ancien cimetière. Aujourd'hui, cette voie existe toujours, mais elle est embellit par la verdure qui reprend le dessus. Ces pierres tombales étaient en majorité celles de juifs décédés.



Louna Meylender, Audrey Fickinger, Sophie Philipp

La pharmacie de Tadeusz Pankiewicz

 

La famille de Tadeusz Pankiewicz est venue s’installer au début du XXè siècle à Cracovie où son père pharmacien avait acheté la pharmacie «Pod orlem» (À l’aigle») sur la place Zgody dans le quartier de Podgorze sur la rive droite de la Vistule.



Au printemps 1941, le regroupement de tous les juifs de Cracovie est ordonné dans le quartier de Podgorze où est situé la pharmacie. Toutes les familles polonaises doivent quitter le quartier. Un mur est construit autour de la douzaine de rues regroupant 15 000 personnes.



Les autorités allemandes accordent à Tadeusz Pankiewicz et à ses assistantes l’autorisation de poursuivre leur activités. Il est alors le seul aryen dans le ghetto et le témoin de leurs terribles conditions de vie.




La pharmacie devient un lieu de ralliement, de rencontre et une plaque tournante de l’approvisionnement en divers produits, en laissez-passer falsifiés et un lieu pour avoir des nouvelles.

 

En mars 1943, la place de la pharmacie devint le décor de la liquidation du ghetto. Le pharmacien réussit à mettre en sécurité des ouvrages précieux de littérature polonaise, yiddish, des rouleaux sacrés et des livres de prière.


À la fin de la guerre, avec l’arrivée du communisme, sa pharmacie est nationalisée. Dans les années 1980, la pharmacie fut transformée en musée.

En 1983, il reçut de l’État d’Israël le titre de «Juste parmi les Nations». Tandeusz Pankiewicz est mort en 1993.



​fbc



Source : Tadeusz Pankiewicz , La pharmacie du ghetto de Cracovie, éd. Solin, 205 p, juin 1998

Photo Jcdr - Février 2009.

Oskar Schindler (1908 - 1974) et son usine de Cracovie

Oskar Schindler est un industriel allemand originaire de la région des Sudètes (Tchécoslovaquie). Après l’invasion de la Pologne par le IIIè Reich, il s’installe à Cracovie et dirige une usine d’ustensiles de cuisine en émail, la Compagnie Rekord, confisquée aux Juifs.



Dans son usine, la «Deutsche Emailwaren Fabrik» , il profite du travail des Juifs mais prenant conscience du sort qu’on leur réserve, il prend leur parti et leur offre des conditions de vie humaines et une protection, en falsifiant les registres de son usine.


En octobre 1944, Schindler déplace son usine à Bruennlitz en Tchécoslovaquie et la transforme en usine d’armement, il emmène avec lui environ 1 100 juifs et leur sauve ainsi la vie. Refusant de contribuer à la production d’armes, il freine la production.


Quand l’armistice est signé en 1945, Schindler et sa femme quittent l’usine qu’ils laissent aux mains des travailleurs juifs.


Après la guerre, Oskar Schindler, ruiné, ne parvient pas à retrouver sa prospérité économique malgré plusieurs tentatives.
En 1962, Yad Vashem décerne à Schindler le titre de «Juste des Nations» en reconnaissance de sa contribution humanitaire.


Oskar Schindler est mort à Francfort en octobre 1974, conformément à ses dernières volontés, il est enterré en Israël.



Un roman de Thomas Keneally, Schindler’s List (1982), adapté au cinéma par Steven Spielberg sous le titre «La Liste de Schindler», a fait connaître son action au grand public.



fbc

source : http://www.ushmm.org

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