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Filmographie

Quelques unes des ressources bibliographiques et filmographiques étudiées par les élèves dans le cadre de ce projet.

Elle s'appelait Sarah

Tatiana de Rosnay

Le pianiste

Roman Polanski

La liste de Schindler

Steven Spielberg

Née dans les années soixante, Tatiana de Rosnay n'avait jamais entendu parler de l'histoire de la Rafle du Vélodrome d'hiver. C'est lors du discours du président Jacques Chirac, en 1995, qu'elle apprit le passé honteux de son pays.

Dès lors, elle décide de s'intéresser à l'histoire des familles juives et c'est pourquoi, elle écrit en 2003 Elle s'appelait Sarah.
 

Vendu à plus de 2 millions d'exemplaires en France et à l'étranger, ce livre a inspiré un film éponyme réalisé par Gilles Paquet-Brenner sur un scénario de Serge Joncour.



Tatiana de Rosnay nous a accordé une interview dans laquelle elle nous explique son histoire, les multiples raisons de l'écriture de ce livre et nous parle également des problèmes qu'elle a pu rencontrer pour sa parution.



Johanna Brême, Nolwen Robert, Coralie Risse, Tiphaine Bignon

Interview de Tatiana de Rosnay - 1ère partie

Interview de Tatiana de Rosnay - 2ème partie

Roman Polanski:



Enfance : De Paris au ghetto de Cracovie.


Raymond Roman Liebling est né le 18 août 1933 à Paris, d'un père juif polonais, peintre de son état, Ryszard Liebling, et d'une mère d'origine russe, Katz Bula Liebling. Pour des raison de prononciation, il se fait rapidement appeler Roman (ou Romek) Polanski. Il vit en France jusqu'à l'âge de quatre an avant que sa famille ne reparte pour la Pologne. Il passe alors son enfance à Cracovie où sa soeur Annette, née d'une précédente union de sa mère, lui fait découvrir le cinéma.

Après l'invasion de l'ouest de la Pologne par les troupes allemandes en septembre 1939, il est contraint de vivre dans le ghetto de Cracovie. Il évite la déportation, contrairement à ses parents et à sa soeur. Sa mère, enceinte, meurt à Auschwitz. Échappé du ghetto, il se réfugie à la campagne chez des fermiers avant de revenir à Cracovie où, devenu vagabond, il détourne la vigilance allemande et survit grâce à l'entraide clandestine d'habitants et d'autres enfants, et grâce au marché noir. Il a alors 10 ans. Il ne revoit son père qu'en 1945 lors du retour de celui-ci du camp de Mauthausen.



Le Pianiste, rebond et consécration internationale.


Il revient sur le devant de la scène en 2002 grâce au triomphe critique et public du Pianiste, une grosse production franco-germano-britannico-polonaise d'une grande intensité dramatique, adapté de l'autobiographie du pianiste et compositeur polonais Wladyslaw Szpilman. Il y évoque, de manière très personnelle, l'occupation de la Pologne et du ghetto de Varsovie pendant la Seconde Guerre mondial, sujet qu'il s'était toujours refusé à filmer au point de décliner, dix ans auparavant, l'offre de Steven Spielberg de mettre en scène La Liste de Schindler.

Le Pianiste remporte la Palme d'or du Festival de Cannes 2002 et sept Césars en 2003 dont ceux du meilleur film, du meilleur réalisateur et du meilleur acteur pour Adrien Brody

Le film reçoit ensuite sept nominations aux Oscars dont du meilleur film. Il gagne trois statuettes lors de la 75è Cérémonie : meilleur réalisateur pour Polanski, meilleur acteur pour Brody et meilleure adaptation pour Ronald Harwood. Malgré les demandes le cinéaste ne se rend pas à Los Angeles où l'annonce de sa victoire provoque une ovation debout dans l'assistance. Remettant le prix, Harrison Ford, acteur de Frantic, s'engage à lui transmettre personnellement le trophée, ce qu'il fait publiquement, cinq mois plus tard, au Festival du cinéma américain de Deauville.



Le film prestigieux :


Le film raconte l'histoire du pianiste juif polonais Wladyslaw Szpilman dans le ghetto de Varsovie, en 1943. Lorsque les nazis s'emparent de la ville, ils commencent par supprimer au fur et à mesure tous les droits des juifs, puis finissent par les regrouper dans un ghetto. Wladyslaw rencontre une chanteuse qui l'aidera tout au long du film. Il travaille comme ouvrier tandis que sa famille est déportée. Il est hébergé par des résistants qui lui apportent régulièrement, en secret, de quoi survivre. Il finit par tomber gravement malade alors même que les Soviétiques s'apprêtent à attaquer Varsovie. Il trouve quelque temps refuge dans un hôpital déserté, puis dans une maison en ruines peu avant la libération de la ville. Mourant de faim et de soif, il se cache des Allemands dans un petit grenier, mais finit par être découvert par un officier allemand et croit sa fin toute proche mais sa passion pour la musique va le sauver lorsque l’officier découvre que Szpilman est pianiste, il lui offre à boire et à manger. Avant que les Soviétiques ne prennent la ville, l'officier lui laisse son manteau d'hiver. Wladyslaw exulte lorqu'il voit les uniformes soviétiques s'approcher de lui. Mais, le prenant pour un Allemand, ils comment a lui tirer dessus avant de se rendre compte qu'il est effectivement polonais.

 

A propos du Pianiste :



Voici tout d’abord la bande annonce du film !

Le film est prenant, mais également choquant, certaines scènes peuvent heurter la sensibilité des téléspectateurs par leur froideur. On partage les émotions des personnages: l'angoisse, la haine, l'humiliation, la faim...
"Tiré d'une histoire vraie, ce film à grand spectacle de Roman Polanski est tout simplement bouleversant " Le Parisien


"Comment détacher son regard d'un écran à la fois si lourd de sens et si mélodieux? Impossible. Merci Monsieur Polanski." Cinopsis


Dans le film on montre plusieurs scènes où les juifs sont humiliés et traités comme des animaux notamment lorsque un groupe de juifs est a un passage de trains. Ils sont surveillés par des officiers en attendant que le train passe et qu'ils puissent traverser. Pour "s'amuser", un officier décide de faire danser les juifs entre eux. Ils associent une femme de petite taille et enrobée avec un homme extrêmement grand, un vieille homme avec une adolescente etc...

Des officiers viennent en fin de soirée dans un immeuble, et entrent dans l'appartement d'une famille juive qui dîne. Ils leurs demandent de se lever mais un vieil homme handicapé ne peut se relever de sa chaise roulante. Un des officiers allemand ordonne alors de le jeter par le balcon. Ensuite, ils demandent à la famille de courir dans la rue et leur tirent dessus comme s'il s'agissait d'une chasse. Wladyslaw et sa famille assiste au drame, impuissants.

Tout au long du film nous pouvons voir que la plupart des personnes présentent dans le ghetto meurent de faim. Certaines mères vont jusqu'à envoyer leurs enfants, les plus petits, passer à travers les petites brèches du mur afin de rapporter à manger.
Dans une scène, Wladyslaw croise un enfant coincé dans le mur. Il essai de l'extirper mais l'enfant meurt sous les coups des polonais se trouvant de l'autre côté du mur.



Sarah El Abbad, Agathe Martin, Amélia Pereira, Fiona Aubertin

Réalisé par Steven Spielberg en mars 1994
Durée : 3h 15min

Récompenses : 7 oscars
Acteurs principaux : Liam Neeson (Schindler), Ben Kingsley (Itzhak Stern), Ralph Fiennes (Amon Goeth)

Secrets de tournage :
- Steven Spielberg n’a pas voulu embaucher de grandes stars hollywoodiennes pour son film afin de ne pas dénaturer la perception du public.
- Il a également auditionné des enfants des juifs sauvés par Schindler pour les rôles joués en hébreux, ainsi que des polonais pour jouer les survivants.
- En ce qui concerne les acteurs allemands qui jouent les soldats SS, le film a été, selon leurs dires, une façon de s'affranchir des secrets de famille ayant trait à l'Holocauste.
- L'un des producteurs, Branko Lustig, qui joue aussi le maître d'hôtel dans la première scène où apparaît Oskar Schindler, est lui-même un survivant d'Auschwitz, et avait déjà produit d'autres films traitant de l'Holocauste comme «le choix de Sophie» en 1982 ou encore «Shoah» en 1985.
- Steven Spielberg n'a pas eu la permission de tourner dans le camp d'Auschwitz et le camp de travail de Plaszow n'était pas exploitable. Les scènes du camp de la mort ont donc été tournées à l'extérieur des portes, sur un plateau reconstruisant le camp à l'identique. Certaines scènes du films sont tournées sur les vrais lieux de l'histoire comme l'appartement de Schindler ou encore la prison.
- La phrase qui sert d'accroche au film " celui qui sauve une seule vie sauve le monde entier " vient du Talmud.
- La petite fille qui apparaît dans le film avec un manteau rouge (alors que le reste du film est en noir et blanc) a réellement existé même si son apparition dans le film n'est qu'une coïncidence. Elle représente l'élément qui déclenche la prise de conscience de Schindler. Le manteau rouge lui donne une identité, ce qui permet à Schindler de prendre conscience de l'individualité des juifs. Il la voit pour la première fois lors de la liquidation du ghetto de Cracovie et il revoit son cadavre lorsque son corps est brûlé. La vraie petite fille, Roma Ligocka, était connue dans le ghetto de Varsovie pour son manteau rouge, mais contrairement à son homologue dans le film, elle a survécu à l'holocauste et a publié ses mémoires en 2002 sous le titre : La petite fille au manteau rouge . La projection du film lui a servi de déclic, ce qui lui a permis de regarder en face son enfance.
- Steven Spielberg refusa de toucher un salaire en tant que réalisateur pour faire La Liste de Schindler. Il dit que cela aurait été l'"argent du sang" ("Blood money").
- Suite au succès remporté par le film, en 1994, Steven Spielberg créa la Fondation de l'Histoire Visuelle des Survivants de la Shoah, une organisation à but non lucratif qui a pour fonction de rassembler des archives de témoignages filmés des survivants de l'Holocauste, et de préserver leur histoire pour assurer la pérennité de la mémoire collective.



Priscilla Familia, Laurine Bachmann



source : AlloCiné


Bande annonce du film

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